Chers Amis du Potager,
Un petit post rapide, pour causer un peu bande dessinée.
Bien que je ne sois pas une BD-addict (manga, oui. BD, hormis Astérix, Tintin et Gaston Lagaffe, je suis un peu limitée. Ah, il y a aussi l’agent 212. C’est chouette l’Agent 212. Comment ça, on ne connaît pas ce monument de belgitude ? Ts-ts-ts… Toute une éducation à refaire… Bon, où en étais-je ?... Ah oui…), j’avoue que j’aime bien les dessins de Pénélope Bagieu.
Il faut dire que, outre un graphisme sympa comme tout, ses personnages de trentenaires gaffeuses et un peu loseuses sur les bords sont très attachants et très drôles. Pour en découvrir un aperçu sans bourse délier, vous pouvez aller voir le blog de Pénélope, justement intitulé Pénélope Jolicoeur.
Après avoir publié Ma vie est tout à fait fascinante, puis Joséphine, tome 1, Pénélope récidive avec le tome 2 de Joséphine, sous titré « même pas mal ». Tout un programme, vous en conviendrez.
Il se trouve donc que Joséphine est une jolie trentenaire aux hanches plutôt larges, célibataire avec un chat (baptisé Bradpitt), avec des copines, avec une famille (une sœur franchement « relou » et des neveux teigneux) à la recherche de l’homme idéal. Ce n’est pas gagné-gagné, parce que ladite Joséphine est franchement du genre gaffeuse et « pieds-dans-le-plat ».
Dans ce volume, Joséphine rencontre un charmant garçon. Le problème ? Il est un tout petit peu marié…
C’est frais, c’est drôle, c’est très vrai aussi. Le coup de crayon est très habile, c’est un dessin moderne, sans être bâclé (loin de là), et ceux qui râlent contre les Parisiennes branchouilles se sentiront solidaires de Joséphine et de sa culotte de cheval.
Et je rassure les allergiques au rose bonbon. Si Joséphine est une bande dessinée de fille (pour les filles), ce n’est pas dégoulinant de girly pour autant. Et c’est tant mieux, parce que moi, le dégoulinant de girly, ben, c’est me ballonne (This pen for hire a failli être abandonné comme une vieille chaussette sur l’étagère de la librairie, jusqu’à ce que ma gentille libraire adorée ne me fasse remarquer la tête de mort dessinée dans la buée du miroir).
Pour vous dire le haut niveau culturel de Pénélope, elle a carrément chroniqué le Festival de Cannes pour Arte (toujours disponible sur le site de la chaîne, faut juste faire une petite recherche). Un must.
Mademoiselle Potiron
Joséphine 2. Même pas mal, par Pénélope BAGIEU, Livre de poche, 5,5 euros
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