samedi 22 janvier 2011

Laura Levine, This pen for hire

Chers Amis du Potager,

Oui, je sais la couverture est rose. Shame on me. Mais comme l'a justement fait remarquer ma gentille libraire, il y a quand même une tête de mort dessinée dans la buée du miroir... Ma libraire est merveilleuse...

Pour en revenir à l'ouvrage, il s'agit du premier volume des aventures de Jaine Austen (her "mother is an anglophile, and a bad speller"), écrivain public à la vie sexuelle de panda, à qui Howard Murdoch, un beau jour d'hiver, demande de rédiger une lettre d'amour pour Stacy, sa prof de gym au physique parfait (il faut dire que Howard, qui vit encore chez môman, est loin d'être un Apollon). Et là, miracle, la lettre fait son petit effet, Howard obtient un rencard avec Stacy. Laquelle se fait assassiner et Howard finit au trou, la police étant convaincue de détenir son coupable. 

Oui, mais voilà, Jaine, ses cuisses replètes, son Prozac de chat et sa passion pour les gâteaux au chocolat, se met en tête que, non, vraiment, Howie ne peut pas avoir fait ça. Et se lance à la chasse au meurtrier.

Alors oui, l'enquête, au demeurant sympathique, est assez prévisible, mais il s'agit sans doute d'un alibi pour laisser libre court à l'humour ravageur de Jaine. Parce que c'est un polar où l'on rigole franchement. C'est d'ailleurs sa plus grande qualité, notre écrivaine-détective faisant profession d'auto-dérision. Et j'adore son chat, véritable estomac recouvert de fourrure.

La seule chose qui m'a un peu agacée, ce sont les références permanentes à des marques diverses et variées. En même temps, dans la vraie vie, on commande rarement un soda au cola sans sucre. On commande un coca light (r). 

Bref, il est fort probable que je me lance dans la suite des aventures de cette chère Jaine.

Miss Pumpkin

This Pen for Hire, par Laura Levine, Kensington books, 218 pages, 5,90 euros

Peter Tremayne, Une prière pour les damnés

Chers Amis du Potager, 

Une prière pour les damnés est le 17e volume des aventures de Soeur Fidelma.

Pour replacer les choses dans le contexte, sachez que Soeur Fidelma est une religieuse irlandaise, du VIIe siècle, également avocate des cours d'Irlande. A l'époque, l'île est gouvernée par les lois ancestrales, fondées sur la compensation, et le droit est un pilier de la société. Cette société d'ailleurs, christianisée depuis peu, est très égalitaire (les femmes peuvent y exercer de hautes fonctions). Mais l'influence de plus en plus importante de Rome se fait sentir, les abbés de cette tendance imposant peu à peu les pénitentiels au lieu des vieilles lois irlandaises et se montrant misogynes et violents.

Dans cette situation, Fidelma a fort à faire pour imposer son rôle de Dalaigh (à la fois avocat, mais avec un soupçon de juge d'instruction).

Dans le volume qui nous intéresse, sans dévoiler d'informations capitales pour ceux qui prendraient l'affaire dans l'ordre (le premier volume : Absolution par le meurtre), disons simplement que Fidelma, assistée comme toujours de Frère Eadulf, un moine saxon, enquête sur la mort de l'abbé Ultan. Quand on sait que le principal suspect est le roi d'un des 5 royaumes d'Irlande, on comprend que l'affaire soit compliquée.

C'est une excellente série, culturellement très intéressante, mais le côté policier n'est pas négligé. Les intrigues sont fort bien faites, les personnages attachants, avec une pointe d'humour.

C'est vraiment très bien et je ne saurais trop vous conseiller cette série. Si l'idée de vous lancer dans un roman vous effraie, Soeur Fidelma a également fait l'objet de deux recueils de nouvelles : De la ciguë pour les vêpres (chez 10/18) et Whispers of the Dead (chez Headline, mais qui devrait également sortir chez 10/18).

Mademoiselle Potiron

Une prière pour les damnés, par Peter Tremayne, 10/18 Grands Détectives, 375 pages, 8,60 euros

W. B. Yeats, The Celtic Twilight

Chers Amis du Potager,

The Celtic Twilight n'a rien à voir avec les vampires qui envahissent notre monde depuis quelques temps. Quoique le fantastique n'en soit pas absent, loin de là.

Ce recueil d'histoires, contes, mini-nouvelles a pour thème le folklore irlandais et les créatures qui l'animent : fantômes, fées, gnomes, trolls et autres leprechauns. 

Les talents de conteur de Yeats apparaissent avec évidence, comme son génie pour la poésie. Ces historiettes se dévorent avec un plaisir évident, tant elles sont vives, pleines de suspens, et d'humour.

Tous les amoureux des légendes celtiques y trouveront leur compte. Yeats fait également le lien avec des cultures similaires à la culture irlandaise : celle des Ecossais et celle des Danois (ceux de la grande époque, les vikings, qui ont tenté des incursions dans les îles britanniques et y ont laissé quelques légendes). Il s'agit donc d'un récit très intéressant, au-delà de son aspect purement divertissant.

Miss Pumpkin

The Celtic Twilight, par William Butler Yeats, Dover Publications, 118 pages, 7,50 euros

Mark Twain, The Adventures of Tom Sawyer

Chers Amis du Potager,

Comme chacun sait, Tom Sawyer, c'est l'Amérique, le symbole de la liberté, il est né sur les bords du fleuve Mississippi, Tom Sawyer c'est pour nous tous un ami (en musique et en choeur).

Le dessin animé de mon enfance m'avait laissé de souvenir d'un gentil garnement qui faisait des bêtises et l'école buissonnière, qui se faisait régulièrement punir par tante Polly ou l'instituteur et qui aimait les tresses de Becky Thatcher.

Le roman de Mark Twain est bien plus complexe, plus sombre. Joe l'Indien, notamment, ne m'avait pas laissé le souvenir d'un méchant aussi méchant et les aventures de Tom n'avait pas de relents aussi dramatiques (notamment, je n'avais aucun souvenir de la visite de la grotte ou de la nuit au cimetière, du procès... Des oublis volontaires pour un dessin animé destiné à la jeunesse ou j'ai loupé les bons épisodes?).

Quoiqu'il en soit, l'écriture de Mark Twain est vive (la polémique née de la nouvelle édition qui la "politiquement-correctise" est un vrai scandale : Mark Twain a dit ce qu'il avait à dire, conformément à son époque et c'est tout. Respect pour les auteurs!) et le titre n'est pas volé : il s'agit bien d'aventures, dans la plus pure tradition des romans d'aventures tels l'île au trésor.

De quoi passer un bon moment, mais à déconseiller aux tous petits, malgré sa réputation de livre pour enfants.

Miss Pumpkin

The Adventures of Tom Sawyer, par Mark Twain, Penguin Popular Classics, 221 pages (écrites en tout petit, n'oublions pas que nous sommes chez le Pingouin), 3 euros environ

Kamo no Chômei, Notes de ma cabane de moine / Notes sans titre

Chers Amis du Potager, 

Les éditions Le Bruit du Temps éditent de charmants ouvrages, peu diffusés, qu'ils soient d'auteurs connus (comme Virginia Woolf) ou d'auteurs plus confidentiels (comme ici, Kamo no Chômei).

Né en 1155 d'un prêtre de la cour impériale du Japon, Kamo no Chômei va fréquenter la noblesse nippone de l'époque avant de se retirer dans un ermitage fabriqué de ses mains. Il y vivra comme moine bouddhiste pendant les huit dernières années de sa vie (il est mort en 1216).

Réflexions que lui a inspiré sa retraite, les Notes de ma cabane de moine sont un court récit, très poétique, où Kamo no Chômei, après avoir relaté les malheurs (pour la plupart climatiques et sismiques) ayant frappé la société contemporaine, qui a ravagé les magnifiques demeures de Kyoto, nous conte le bonheur qu'il éprouve dans sa petite cabane, perdue dans la montagne. Le calme et la beauté d'un paysage suffisent à son bonheur, loin de l'agitation de la cour, pour composer cet hymne du détachement (jusqu'à quel point?), plein de tendresse et de poésie.

A la même époque, alors qu'il était déjà retiré, Kamo no Chômei composa également un traité de poésie, intitulé Notes sans titre (propos sur les poètes et la poésie).

Richement illustré de poèmes classiques et modernes (pour l'époque), qui ont l'avantage d'être traduit pour le sens et de figurer en version original pour leur musicalité, ce petit ouvrage traite à la fois de la théorie poétique japonaise et critique (de façon constructive) les oeuvres de ses confrères (Kamo no Chômei était également un poète réputé), tout en émaillant son discours d'anecdotes. 

Au fil des pages transparaît un art délicat et difficile, fait de contraintes stylistiques, culturelles et contextuelles, mais d'une remarquable élégance.

Voilà de quoi me donner envie de me replonger dans la poésie japonaise (Bashô me voilà!).

Mademoiselle Potiron

Notes de ma cabane de moine et Notes sans titre, par Kamo no Chômei, éditions Le Bruit du Temps, 77 et 216 pages, 11 euros et 15 euros

R. N. Morris, L'âme détournée

Chers Amis du Potager,

Ceux d'entre vous qui ont lu Crime et Châtiment se souviendront sans doute de Porphiri Pétrovitch, le juge d'instruction du roman de Dostoïevski. R. N. Morris a eu la bonne idée de transformer la création du grand Fédor en personnage récurrent, dont les aventures sont publiées dans la collection Grands Détectives de 10/18.

Personnage sympathique, Porphiri mène l'enquête suite au décès d'un nain, retrouvé le crâne fendu dans une valise, à quelques mètres d'un arbre aux branches duquel un autre homme est pendu, une hache à la ceinture. Le procureur, la tête près du bonnet (ou de la chapka), ne voit pas où est le problème : le grand a tué le petit puis s'est suicidé.

Certes, mais l'explication ne convainc pas Porphiri, agacé par le système très hiérarchique de la Russie tsariste et partisan des autopsies sérieuses. Le voilà donc à hanter le milieu des éditeurs de Saint-Pétersbourg, des maisons closes et une riche maison dont le nain était locataire et le pendu le gardien.

Une intrigue bien faite, plutôt dynamique, une bonne peinture sociale et un personnage principal attachant, il n'en fallait pas plus pour prendre du bon temps avec ce polar historique intelligent.

Mademoiselle Potiron.

L'Âme détournée (A gentle axe), par R. N. Morris, 10 / 18 Grands Détectives, 410 pages vite lues, 8,90 euros

Muriel Barbery, l'Elégance du Hérisson

Chers Amis du Potager,

Oui, je sais, je dois bien être la dernière de la blogo à avoir lu l'histoire du hérisson (qui est pourtant une charmante petite bête). Et je regrette d'ailleurs de ne pas l'avoir lu plus tôt. Un vrai coup de coeur !

Je ne raconterai pas l'histoire (tout le monde doit connaître Renée, la concierge au physique ingrat et à la culture vive, et de Paloma, la surdouée suicidaire).

J'en dirai seulement que cela m'a énormément plu, tout d'abord parce que je partage avec les deux héroïnes nombres de passions: le Japon, les chats, le thé, les pâtisseries de qualité et la lecture. 

Ensuite parce que l'écriture de Muriel Barbery est une merveille : légère, ironique, cultivée, piquante, brillante, émouvante... C'est un charme qui vous saisit et ne vous lâche qu'à l'issue des 410 pages (et encore). Les réflexions des deux héroïnes sont d'une justesse peu commune, mordantes et sensibles.

Et l'histoire, sous ses dehors un peu lents, est très prenante.

Un coup de coeur, vous dis-je !

Mademoiselle Potiron (qui n'est pourtant pas fan de littérature française)

L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery, Folio 410 pages, 7,80 euros

Justin Peacock, Verdict

Chers Amis du Potager,

Madame Groseille est une excellente comparse de lecture, qui sait ce qui pourra me plaire et n'hésite pas à fréquenter la librairie à l'époque de Noël, ce qui est héroïque. Or, donc, au cours de ses pérégrinations livresques, elle a dégoté ce joli polar, publié chez Sonatine et l'a glissé sous mon sapin le 25 décembre.

Outre que la référence au Washington Post, qui recommande chaudement l'ouvrage, et la caution du New York Times ne pouvaient que me faire trépigner d'impatience, le pitch est très bien:

Joel Deveraux, avocat d'affaires viré de son cabinet pour une stupide histoire de drogue, se retrouve à jouer les avocats commis d'office pour petits délinquants bas de plafond. Joie et félicité (grmpf). Mais voilà que son boss le propulse assistant de Myra Goldstein, pour défendre un dealer noir qui a dézingué un jeune étudiant juif et blanc. 

Myra et Joel vont donc devoir mener l'enquête, laquelle inclut petite visite de courtoisie à Rikers, interrogatoire des témoins, des alibis (pas toujours enthousiastes). Puis, nos deux compères vont devoir défendre leur client lors du procès, jusqu'au verdict.

Alors, soyons clairs, c'est un très bon polar ! Le côté complot de Joel et sa dope me faisait un peu grincer des dents, mais c'est évacué en 30 pages. Le style est bon, extrêmement rythmé par l'importance accordée aux dialogues, plutôt bien fichus (ils n'ont pas ce côté artificiel parfois rencontré). L'intrigue est prenante, bien construite.

Et le pompon : le procès ! On se croirait dans un épisode de Law & Order, un des meilleurs. La procédure passe toute seule, avec moultes "objection, votre honneur!" et procureur bondissant de son siège.

Je ne sais pas si Justin Peacock envisage de poursuivre dans la carrière littéraire (Verdict est le premier roman de cet avocat), mais j'en redemande !

Mademoiselle Potiron

Verdict (A cure for night) par Justin Peacock, éditions Sonatine, 369 pages de couinements, 22 euros (merci encore à ma Groseille!)

The Oxford Book of Japanese Short Stories

Chers Amis du Potager,

Les éditions Oxford sont réputées, notamment pour leurs anthologies soignées et pointues.

Et ce recueil de nouvelles japonaises ne déroge pas à la règle, regroupant 35 nouvelles échelonnées de la fin du XIXe siècle à nos jours, d'auteurs de très grande classe : Soseki, Mishima, Oe, Tanizaki, Kawabata, Enchi, Inoue, Endo, Dazai, Murakami, Yoshimoto... Excusez du peu ! Un tel concentré de talent, ça se respecte.

D'autant que les thèmes abordés sont très variés : histoires d'amours contrariées, éloges de la nature japonaise, fantastique, humour, allusions historiques (surtout chez les auteurs ayant connu la guerre et les années difficiles qui ont suivi), sans oublié le monde flottant et ses geichas et maisons de thé.

C'est ardu à décrire, mais je vous assure que cela vaut le coup, pour tous les amateurs de littérature japonaise. Et un excellent complément au double recueil paru dans la collection blanche de Gallimard.

Miss Pumpkin

The Oxford Book of Japanese Short Stories, recueillies par Theodor W. Goossen, Oxford University Press, 452 pages qui filent comme un rêve, 13,90 euros

Anthony Hope, The Prisoner of Zenda

Chers Amis du Potager,

The Prisoner of Zenda est un court roman d'aventures paru en 1894 (et édité chez mon ami le Pingouin pour moins de 3 €).

Le jeune Rudolf Rassendyll a hérité, d'une ancêtre à la cuisse légère, la chevelure rousse et le long nez des Elphberg, famille régnante de Ruritanie. Ce qui met sa belle-soeur en rage, en plus de sa propension à l'indolence. 

Avant de s'engager dans une carrière qui ne lui convient guère, Rudolf décide de partir pour la Ruritanie, où son cousin éloigné, le prince Rudolf, va être couronné, à la grande joie de sa cousine, la princesse Flavia, mais au grand désespoir de son demi-frère, Michael, le duc de Strelsau.

 Et il se trouve que Rudolf ressemble comme deux goutte de vodka à son cousin Rudolf. Et voilà que le cousin Rudolf, le prince, est enlevé par son machiavélique demi-frère, à la veille de son couronnement, et emprisonné dans la forteresse de Zenda. Et, du coup, notre Rudolf se retrouve à prendre sa place, pour sauver le royaume.

S'en suit nombres d'aventures, dans la plus belle veine de la fin du XIXe siècle, avec histoire d'amour, héros bondissant, chevauchées dans la forêt ruritanienne, embuscades, coups de feu dans la nuit, traître,... C'est parfois un tantinet rocambolesque (un peu trop pour la crédibilité? Peut-être, mais who cares?). Mais c'est vite lu, tant l'histoire est prenante et bondissante.

Bref, si vous voulez savoir ce qu'il advient des deux Rudolf...

Miss Pumpkin

The Prisoner of Zenda, par Anthony Hope, Penguin Popular Classics, 140 pages (écrites en petits caractères, hein, comme d'hab'), 2,90 euros.

Virginia Woolf, Selected Short Stories

Chers Amis du Potager,

J'avoue une affection particulière pour les nouvelles, un art difficile car la brièveté ne doit pas se résumer à du vent, et qu'il faut dire beaucoup en peu de mots (du coup, j'aime aussi beaucoup haiku et waka, mais nous y reviendrons sans doute...).

Virginia Woolf, qui peut faire peur (enfin, d'après Liz Taylor...) est une très bonne plume, qui a su justement saisir l'essence de la nouvelle.

Ce recueil établi par mon ami le Pingouin le démontre parfaitement. Chacune est spéciale, dans son thème, dans sa longueur (certaines tiennent sur une page : un exploit), mais toujours avec cette langueur mélancolique et parfois étrange. Le malaise est parfois présent, mais induit à dessein. Le style est parfait, précis, à la fois poétique et cruel.

Ma prescription ? Une nouvelle chaque soir. Pour laisser le charme se développer dans la nuit.

Miss Pumpkin

Selectef short stories of Virginia Woolf, Penguin Modern Classics, 124 pages, environ 10 euros

Oscar Wilde, The Complete Short Stories

Chers Amis du Potager (en friches, shame on me!)

Les fêtes de fin d'année ayant eu un effet délétère sur ma petite personne (en bref : une grosse flemme), je vous présente mes meilleurs voeux pour 2011 (le mois de janvier n'est pas encore fini, j'ai encore le temps, ahem).

Voici donc les articles consacrés à mes dernières lectures (re-ahem, certaines remontent à un mois et demi...). Et pour redémarrer en beauté, quoi de mieux que le Dandy parfait, Oscar Wilde?

Ce recueil, qui réunit l'ensemble de ses contes et nouvelles, regroupe des contes pour enfants (the happy prince and other tales), des contes fantastiques (the Canterville ghost), des nouvelles pour adultes (the portrait of W.H.) et des poèmes en prose.

C'est intelligent, brillant, alternant humour et poésie. Bref, c'est du Oscar Wilde comme on l'aime. Les contes, accessibles aux pitchounes, ont en outre l'avantage d'initier les jeunes lecteurs à ce grand auteur, qui devrait pas la suite faire leurs délices avec ses romans et ses pièces. Et aux oeuvres dérivées, telles les polars de Gyles Brandreth dont Oscar est le héros (publiés chez 10/18).

Un peu d'élégance (fût-elle teintée de cruauté), qui offre un réconfort aux vulgarités de ce bas monde.

Miss Pumpkin

The Complete Short Stories of Oscar Wilde, Oxford World's Classics, 250 pages, 9,90 euros