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dimanche 29 janvier 2012

Guillaume Long, A boire et à manger


Chers Amis du Potager,

Comme promis dans le post consacré à Nancy (si vous avez aimé, d’autres sont en préparation), voici celui que vous attendez tous… Guillaume Long… Tadaaaaa !

Amis gourmands, amis gourmets, le très appétissant blog A Boire et à Manger (ABAM pour les intimes) fait donc sa sortie spéciale pour internetophobes, en format papier.

Derrière la couverture jaune, vous allez découvrir des merveilles de technologie, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le radis noir sans jamais avoir osé le demander (et vous n’entendrez plus jamais Barbara d’une même oreille), voyager, récupérer de bonnes recettes et de bonnes adresses, découvrir le Pépé de Guillaume et Pépé Roni et saurez enfin comment cuire les œufs (parce qu’on dit toujours « vas te faire cuire un œuf », mais la bonne cuisson d’un œuf, c’est tout un art).

Peu de nouveautés pour les lecteurs assidus de la version virtuelle, mais le plaisir d’avoir toutes ses planches réunies dans un seul ouvrage, qu’on peut ouvrir au-dessus de la planche à découper pour en réaliser les recettes mérite largement le doublon.

Pas de panique, d’ailleurs, pour les quiches en cuisine. Guillaume a su s’adapter à un public allant du béotien à la toque étoilée, et ses recettes sont classées par niveau.

Au chapitre des innovations, vous trouverez tout de même une fort sympathique préface de François-Régis Gaudry, animateur de radio (entre autres) connu pour son émission On va déguster (tout un programme), et un tableau recensant les légumes de saison (comme ça, vous n’aurez plus d’excuses pour ne pas choisir un excellent radis noir).

Comme le blog, c’est très drôle, très instructif, bourré de bonnes idées plus alléchantes les unes que les autres. Les personnages sont très bien croqués, avec une certaine simplicité qui sait néanmoins leur conserver toute leur expressivité.

Pour pimenter tout cela, et lui ôter son côté trop magistral d’un livre de cuisine lambda, Guillaume Long sait mettre ses recettes en scène, dans des planches où alternent à la fois la poésie, le thriller ou la franche rigolade.

Et puis, soyons franc : c’est une lecture qui donne faim.

Qui fait saliver, gargouiller l’estomac.

Au point de vous réconcilier avec des légumes étranges (comme le radis noir) et d’en réhabiliter d’autres, comme le brocoli branchitudisé en brocolounge® par l’association « Navets, céleris, épinards, choux de Bruxelles et autres légumes maudits mais qui en fait peuvent être délicieux » (la bien connue MCECDBALMMQEFPED).

Si, si.

Alors s’il vous arrive (parfois) de manger et si vous savez, grosso modo, où se trouve votre cuisine, je ne peux que vous conseiller cette BD réellement bien fichue.

Et redécouvrir le radis noir (un fil noir, pardon, un fil rouge, s’est glissé dans cette note. Sauras-tu le retrouver ?)

Mademoiselle Potiron

A boire et à manger, par Guillaume LONG, Gallimard 144 pages, 20 euros (largement mérités)

vendredi 25 février 2011

Harumi Kurihara dans votre cuisine

Chers Amis du Potager, 

Harumi Kurihara est la coqueluche des émissions de cuisine japonaises. 

Elle a réuni dans ce livre très élégant une soixantaine de recettes, classées par aliments, simples et goûteuses, inspirées par la cuisine familiale sans chichi de son Japon natal. 

Et parfois modernisées : oui, parce que la noix de saint-Jacques panée à la mozzarella, ça fait quand même pas très soleil levant. Mais on fait aussi dans la tradition : noix de saint-Jacques et algue nori.

C'est facile, c'est rapide, et c'est succulent. Et les recettes sont réalisables avec des produits disponibles dans nos contrées, ce qui facilite quand même grandement les choses.

Miam !

Mademoiselle Potiron

Harumi Kurihara dans votre cuisine, Flammarion 191 pages, 25 euros.

vendredi 17 décembre 2010

Ladurée Salé

Chers Amis du Potager,

J'ai déjà avoué aimer faire la cuisine. Et ma gentille Japonaise le sait bien. Nous partageons un certain penchant pour la gourmandise et je ne compte plus nos goûters ou déjeuners chez Ladurée. Et pas que pour les macarons (j'ai souvenir d'un millefeuille au vieux rhum... Miam!).

Si le Ladurée sucré, très axé sur la pâtisserie, s'avérait très technique, le Ladurée salé est une pure merveille.

Les recettes sont toutes plus alléchantes les unes que les autres. Et au-delà de l'indispensable qualité des produits (c'est parfois onéreux, mais nécessaire), assez simples à réaliser, mettant en scène des mariages de saveurs fort intéressants.

Organisées selon les occasions pour les déguster (brunch entre amis, pique-nique chic, déjeuner grands classiques, un soir au bar Ladurée, le petit dîner, dîner de gala et souper), elles devraient ravir les palais les plus exigeants. Et les plus variés : de la salade Ladurée, très girly, à la noix de rumsteck à la croque aux herbes et pommes croustillantes (qui plairont aux carnivores), en passant par le homard et feuilles de brick aux fèves fraîches.

Les photographies extrêmement appétissantes, qui alternent avec les charmantes mascottes de la Maison (bouledogue, chat, hamster) sont un atout de ce fort bel ouvrage, argenté sur tranche, à la couverture mauve veloutée, et servi dans une jolie boîte garnie de papier de soie.

J'ai hâte de m'y mettre !

Un seul regret : les proportions ! Toutes les recettes sont prévues pour 6 personnes ! Vous me direz que pour un tête-à-tête, il suffit de diviser par trois. Certes. Mais comment je divise la goutte d'arôme de jasmin dans la recette du foie gras de canard au macaron mangue-jasmin ? Hein ? Comment, je fais, moi ? Peut-être une mini-goutte ?

Encore mille mercis à ma gourmande comparse!

Mademoiselle Potiron

Ladurée Salé, éditions du Chêne, 383 pages délicieuses

samedi 9 octobre 2010

Kaori Endo, Japon cuisine intime et gourmande

Chers Amis du Potager,

J'ai un aveu à vous faire. En plus de la lecture, qui me prend pas mal de temps, en bonne LCA que je suis, j'aime aussi beaucoup faire la cuisine. Et comme ma deuxième grande passion est le Japon, j'adore la cuisine japonaise. Je la pratique à mon très modeste niveau, mais avec plaisir.

Kaori Endo est une jeune Japonaise, qui vit depuis longtemps à Paris et a su adapter les recettes de son pays natal avec les ingrédients facilement disponibles en France, dans l'excellent "Une Japonaise à Paris" (édité chez Minerva).


Dans ce nouvel opus, Kaori revient aux recettes traditionnelles, très simples pour certaines, mais toujours goûteuses, que sa Maman lui a apprises à aimer.

Décliné en quatre parties (cuisine de tous les jours, plats de saison, plats de fête et souvenirs d'enfance), cet ouvrage décrit des recettes abordables, délicieusement illustrées par les photographies d'Iris Sullivan (désolée pour l'absence de photo de couverture, mais le site des éditions de la Martinière n'est pas prêteur, ou alors je ne suis pas assez geek...) et surtout agrémentées de conseils judicieux de la mère de Kaori, Kiyoko.

Un régal.

Bon, c'est pas tout ça, mais il faut que j'aille faire cuire mon riz, moi...

Mademoiselle Potion

Japon, cuisine intime et gourmande, par Kaori ENDO, éditions de la Martinière, 191 pages, 29,90 euros.