Chers Amis du Potager,
Parce que Potiron aime les bonnes choses, y compris celles qui sont à consommer avec modération, voici une bonne adresse.
Parlons donc un peu d’Oenosphère, établissement sympathique qui se décrit lui-même comme un caviste alternatif.
Effectivement, dans une petite boutique dont la vitrine ne paie pas de mine, s’empile harmonieusement tout un tas de bonnes bouteilles de vin, pour toutes les bourses (des plus minces aux plus rebondies), mais surtout pour tous les goûts, à condition que la qualité soit votre graal personnel. Des étiquettes toutes choupinettes (dessinez-moi un petit lapin et je fonds) vous indiqueront en outre avec quoi déguster le précieux nectar.
Benoît, le sommelier de la maison, se fait fort de sélectionner avec talent, non seulement les grands crus réputés, mais aussi les petits producteurs plus confidentiels, qui mettent tout leur savoir-faire à élever leur vigne avec amour, parfois en agriculture biologique ou biodynamie, pour réaliser des vins savoureux.
Maxime, de son côté, le spécialiste des spiritueux, vous conseillera comme un chef sur les rhums, whiskies et autres alcools qui ravigotent (avec modération, si vous n’êtes pas enceinte, ni conducteur et que votre foie n’est pas flageolant. J’espère que je n’ai oublié aucune prescription…).
Pour ceux qui s’inquiéteraient de n’être pas doués, de n’y rien connaître et de toujours s’en tenir à « un bordeaux », parce qu’ils n’ont pas (encore) le goût de l’aventure viticole, Benoît propose également des cours d’œnologie thématiques.
Généralement organisé en session de 6 séances (mais on vient à celle que l’on veut), dont les premières sont consacrées à la méthode de dégustation et à l’élaboration, ces soirées sont chacune organisées autour d’un thème spécifique : une région (Loire, Alsace, Corse et Provence, par exemple) ou un type spécifique de vin (vins de montagne).
C’est l’occasion de découvrir des régions viticoles, des vins particuliers, issus de cépages originaux ou d’assemblages inventifs, saisir les subtilités du terroir et des méthodes de vinification.
On commence par une présentation théorique (mais pas barbante, je vous rassure), puis on passe aux choses sérieuses, à savoir la dégustation, parfois à l’aveugle. Vous apprendrez en outre à aérer votre vin sans renverser (tout est dans le poignet) et à oxygéner le vin en bouche sans baver (si, si, c’est possible). Parfait pour impressionner dans les dîners.
Rien de rébarbatif dans tout cela, je vous rassure. D’autant que pour accompagner le vin, Benoît ne vous laissera pas le ventre vide. Amis des bonnes charcuteries, des terrines de poissons, des pickles et autres fromages qui déchirent, ce sera le moment de vous régaler. C’est également l’occasion d’un moment convivial où partager avec vos commensaux, parfois inconnus en début de soirée, mais, la bonne ambiance aidant, avec qui on finit toujours par échanger et rigoler.
Enfin, s’il n’est pas conseillé, bien entendu, de prendre le volant après la soirée, je vous rassure sur les quantités dégustées : en général, six vins vous seront proposés à la dégustation, il s’agit donc d’une dégustation. Les quantités servies sont modestes (sans être pingres, hein), de façon à savourer sans finir bourré.
Mademoiselle Potiron (hips !)
Oenosphère, 3 quai Finkwiller 67000 Strasbourg - Du mardi au vendredi : 10h à 19h30 - Samedi : 10h à 19h
Ma chère Madame Potiron,
RépondreSupprimerMe voici de retour en lectrice assidue du blog! Mille excuses! Dans mon souvenir, ce post est le dernier que j'avais parcouru. C'est dire si j'ai du retard. Je vais donc m'empresser de lire tout ça. J'espère faire pleuvoir les commentaires. Et les éventuelles commandes/demandes de prêt, cela va sans dire. J'ai dégoté une charmantissime librairie VO vers chez moi, je devrais donc être plus à même de satisfaire mes pulsions de bilbliophage...
Petit aparté sur ma situation de lectrice actuelle: je rame, je souffre, je soupire à chaque page de "Belle du Seigneur". J'en suis péniblement à la page 326. Le couple clé ne s'est pour l'instant croisé qu'une seule fois. C'est dire si je ne suis pas rendue. Encore 800 pages et des poussières, une paille. Pour le moment, l'héroïne me semble une pure cruche, le sieur Solal un imbuvable prétentieux coincé du bulbe, et le style d'Albert C. incroyablement indigeste. Moralité, il va falloir un spectaculaire retournement de situation pour que je m'emballe au fil des pages et classe ce pavé comme un must-read devant l'éternel...
Dire que pendant ce temps, des livres sensationnels (notamment reçus en Luftpost pour mon anni) s'accumulent dans ma PAL... Damnation!
Allez, bonne rédaction, Madame Potiron, ta nectarine de retour aux affaires attend à nouveau avec impatience chacune de tes nouvelles pastilles!