Chers Amis du Potager,
Madame Groseille est une excellente comparse de lecture, qui sait ce qui pourra me plaire et n'hésite pas à fréquenter la librairie à l'époque de Noël, ce qui est héroïque. Or, donc, au cours de ses pérégrinations livresques, elle a dégoté ce joli polar, publié chez Sonatine et l'a glissé sous mon sapin le 25 décembre.
Outre que la référence au Washington Post, qui recommande chaudement l'ouvrage, et la caution du New York Times ne pouvaient que me faire trépigner d'impatience, le pitch est très bien:
Joel Deveraux, avocat d'affaires viré de son cabinet pour une stupide histoire de drogue, se retrouve à jouer les avocats commis d'office pour petits délinquants bas de plafond. Joie et félicité (grmpf). Mais voilà que son boss le propulse assistant de Myra Goldstein, pour défendre un dealer noir qui a dézingué un jeune étudiant juif et blanc.
Myra et Joel vont donc devoir mener l'enquête, laquelle inclut petite visite de courtoisie à Rikers, interrogatoire des témoins, des alibis (pas toujours enthousiastes). Puis, nos deux compères vont devoir défendre leur client lors du procès, jusqu'au verdict.
Alors, soyons clairs, c'est un très bon polar ! Le côté complot de Joel et sa dope me faisait un peu grincer des dents, mais c'est évacué en 30 pages. Le style est bon, extrêmement rythmé par l'importance accordée aux dialogues, plutôt bien fichus (ils n'ont pas ce côté artificiel parfois rencontré). L'intrigue est prenante, bien construite.
Et le pompon : le procès ! On se croirait dans un épisode de Law & Order, un des meilleurs. La procédure passe toute seule, avec moultes "objection, votre honneur!" et procureur bondissant de son siège.
Je ne sais pas si Justin Peacock envisage de poursuivre dans la carrière littéraire (Verdict est le premier roman de cet avocat), mais j'en redemande !
Mademoiselle Potiron
Verdict (A cure for night) par Justin Peacock, éditions Sonatine, 369 pages de couinements, 22 euros (merci encore à ma Groseille!)
Verdict (A cure for night) par Justin Peacock, éditions Sonatine, 369 pages de couinements, 22 euros (merci encore à ma Groseille!)
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