Chers Amis du Potager,
Un jour, le vent d'est dépose à la porte de la famille Banks, la nounou dont rêvait Madame Banks : Mary Poppins, avec son sac en tapisserie, son parapluie et son petit chapeau.
N'ayant jamais vu le Supercalifragilisticexpialidocious film de 1964 avec Julie Andrews pour incarner Mary Poppins, j'en avais néanmoins une idée préconçue : une nounou un peu magicienne, un peu aventurière, avec beaucoup d'humour.
Et, là, à la lecture, grosse surprise : Mary Poppins est sévère, toujours à renifler sérieusement, et à rabrouer les enfants, Jane et Michael. Et ce côté coquette, qui la pousse à saisir l'opportunité de la moindre vitrine pour s'y mirer !
Pourtant, la magie est bien présente, omniprésente, même. Mary, sans en avoir l'air, sait introduire la fantaisie et le rêve. Sans jamais s'expliquer (telle une vraie lady : never explain, never complain), elle entraîne les enfants à travers le monde, à la découverte des animaux et de ses fantasques amis. Mary Poppins est celle qui sait, mais qui n'avoue jamais.
Et, malgré sa sévérité apparente, on ressent bien la tendresse qu'elle porte à ses petits protégés.
Pour tous les enfants, et tous les adultes qui n'ont pas oublié qu'ils ont été des enfants. Et il ne me reste plus qu'à filer à la médiathèque pour emprunter le DVD !
Miss Pumpkin
Mary Poppins, par Pamela Lyndon TRAVERS, Harper Collins, 173 pages
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