mardi 21 septembre 2010

Sue Grafton, R comme Ricochet


Chers Amis du Potager,

Oui, je sais, les mauvaises herbes ont eu le temps d'envahir le potager !

Faisant amende honorable, je vous propose de renouer avec les posts en vous penchant sur une valeur sûre : Kinsey Millhone, le retour !

Cette fois, Kinsey est engagée par un vieux monsieur afin de servir de "nounou" à sa fille, jeune et délurée, qui doit sortir de prison, sous le régime de la liberté conditionnelle. Le souci (parce qu'avec Kinsey, il y a forcément un souci), c'est que la belle Reba a fini au trou pour avoir soulagé son patron et ancien amant de quelques milliers de dollars et que le brave homme est soupçonné de blanchir de l'argent.

On devine donc que les retrouvailles vont être... comment dire... sportives.

Comme d'habitude, une bonne intrigue, quoique classique, beaucoup d'humour. J'aime et voilà tout. Kinsey paraît subir en permanence les initiatives de Reba, avec un air disant "mais si, j'te jure, c'est pas moi, c'est elle", même si on devine que le côté transgressif de Reba fait jubiler intérieurement notre détective préférée. Une bonne analyse de la liberté que l'on peut rencontrer dans l'univers carcéral où tout est sous contrôle et où, comme on n'a pas à choisir, on n'a pas à réfléchir et que c'est reposant (même si j'acquiesce, c'est sans doute un peu angélique quand même).

Et une spéciale dédicace aux blogueuses ayant participé aux Harlequinades (copyright Chiffonnnette) : les relations de Kinsey et Cheney sont à hurler. Voir notre détective femme libérée tenir ce genre de discours : "je m'en fiche s'il ne m'appelle pas, je suis in-dé-pen-dan-te !... Mais, bon, là, il n'appelle pas ?... Pourquoi il n'appelle pâââââs ?", c'est désespérant.

Bref, un bon moment.

Mademoiselle Potiron


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