Chers Amis du Potager,
Quand on lui dit qu'il est possible de trouver un roman policier réunissant les talents de Charles Dickens et de Wilkie Collins, l'amateur de polar se trouve tout à coup frétillant d'émotion et d'impatience.
Moui. Charlie et Wilkie se sont peut-être un peu pris les pieds dans le tapis.
Une intrigue classique : Walter Wilding, enfant trouvé ayant retrouvé sa mère, puis hérité de sa fortune, apprenant après avoir enterré Maman que Maman n'était pas sa Maman. Rongé par une culpabilité et une honnêteté crasse (à ce stade, c'est plus de la bêtise), le brave Walter veut tout faire pour retrouver le véritable héritier de feue Mère. Et là, pan, c'est lui qui meurt. Exit le personnage principal, après 94 pages.
L'associé de Walter se retrouve donc avec la tâche sympathique de retrouver l'héritier présomptif dont il ne sait rien.
Et là, on oublie tout et on recommence : exit l'angoisse de trouver l'héritier, l'associé préfère se trouver une petite femme.
Récit décousu, s'il en est, avec des ruptures narratives assez déplaisantes. Les décors sont bien plantés, mais l'intrigue est un peu trop tirée par les cheveux pour moi.
Même si cela se lit sans déplaisir, une déception malgré tout.
Mademoiselle Potiron
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