Chers Amis du Potager,
Une belle découverte pour tous ceux qui ont lu tous les livres d'Agatha Christie et qui s'ennuient !
Margery Allingham, contemporaine de Dame Agatha, qui l'admirait beaucoup, a créé le personnage d'Albert Campion, grand dadais blond aux immenses lunettes d'écaille et au visage niais. A priori, pas de quoi se rouler par terre. Sauf que Bertie, derrière son allure d'idiot du village, dissimule une intelligence remarquable qu'il met à la disposition de toute personne en détresse (n'est-il pas serviable). On ignore presque tout de lui, à peine devine-t-on qu'il est sans doute de noble ascendance et qu'il ne rechigne pas à fréquenter la pègre.
Il est assisté d'un immense majordome-nounou, râleur et que j'imagine avec un physique à la monstre de Frankenstein.
Le recueil publié chez Omnibus permet de découvrir Albert Campion, géniale création de Margery Allingham oubliée des éditeurs, à travers 4 romans et 4 nouvelles.
Les intrigues sont très bien faites, pleines de rebondissements, sans que cela ne paraisse jamais tiré par les cheveux (même si parfois, bon), les personnages vraiment attachants. Les fans de Wodehouse trouveront à Bertie Campion un air absolument délicieux de Bertie Wooster (sans doute l'air idiot, soyons honnête). L'humour et le suspens sont omniprésents. Les mystères sont riches d'aventures et de fantastique. On ne s'ennuie pas une minute.
Je sais que c'est un peu court, pour dire tout le bien que je pense de cette série, mais, franchement, précipitez-vous ! Une oeuvre mêlant Hercule Poirot et Jeeves ne peut qu'être un chef d'oeuvre.
Un vrai coup de coeur.
Mademoiselle Potiron
mardi 21 septembre 2010
Lecture croisée : Beowulf et les Contes d'Ise
Chers Amis du Potager,
Comparer les Ise Monogatari, merveilles de poésie japonaise, et Beowulf, archétype du poème saxon, peut sembler à priori assez incongru. Pourtant les points communs sont nombreux, à commencer par la qualité du texte.
Les Contes d'Ise sont en réalité de courtes nouvelles, qui n'ont d'autre but que de servir d'écrin à de superbes tanka, poèmes classiques de 5 vers et 31 syllabes (selon la répartition suivante : 5-7-5-7-7). Quant aux qualités stylistiques de Beowulf, elles ne sont plus à démontrer (et les amateurs de Tolkien ne me contrediront pas).
L'autre point commun, et non des moindres, est la date de leurs compositions. Si celles-ci restent approximatives, leur correspondance n'en est pas moins troublante : vers 880 pour les Contes, entre 600 et l'an 1000 pour Beowulf.
Beowulf, d'ailleurs, par sa structure classique, annonce déjà les chefs-d'oeuvre médiévaux que sont les poèmes de Chrétien de Troyes et les récits du Graal : la réalisation du héros au travers d'épreuves, la promotion des vertus médiévales classiques (courage, force, loyauté). Si les personnages féminins émaillent le récit, l'amour courtois n'est pas encore présent, comme il le sera notamment dans le récit du Chevalier à la Charrette.
Et là réside la plus grande différence avec leurs contemporains Contes Ise : là, l'amour est la principale source d'inspiration poétique. Les héros, fussent-ils de nobles guerriers, cherchent surtout à séduire de belles dames de la cour impériale. Le raffinement, propre à la culture japonaise, est déjà la pierre angulaire de l'aristocratie du Yamato, pendant que Beowulf arrache les bras de géants et trucide du dragon.
Deux visions différentes d'une même époque, qui reflètent parfaitement les divergences culturelles entre l'Extrême-Orient et l'Occident, tout en s'exprimant par le même biais.
Mademoiselle Potiron
Comparer les Ise Monogatari, merveilles de poésie japonaise, et Beowulf, archétype du poème saxon, peut sembler à priori assez incongru. Pourtant les points communs sont nombreux, à commencer par la qualité du texte.
Les Contes d'Ise sont en réalité de courtes nouvelles, qui n'ont d'autre but que de servir d'écrin à de superbes tanka, poèmes classiques de 5 vers et 31 syllabes (selon la répartition suivante : 5-7-5-7-7). Quant aux qualités stylistiques de Beowulf, elles ne sont plus à démontrer (et les amateurs de Tolkien ne me contrediront pas).
L'autre point commun, et non des moindres, est la date de leurs compositions. Si celles-ci restent approximatives, leur correspondance n'en est pas moins troublante : vers 880 pour les Contes, entre 600 et l'an 1000 pour Beowulf.
Beowulf, d'ailleurs, par sa structure classique, annonce déjà les chefs-d'oeuvre médiévaux que sont les poèmes de Chrétien de Troyes et les récits du Graal : la réalisation du héros au travers d'épreuves, la promotion des vertus médiévales classiques (courage, force, loyauté). Si les personnages féminins émaillent le récit, l'amour courtois n'est pas encore présent, comme il le sera notamment dans le récit du Chevalier à la Charrette.
Et là réside la plus grande différence avec leurs contemporains Contes Ise : là, l'amour est la principale source d'inspiration poétique. Les héros, fussent-ils de nobles guerriers, cherchent surtout à séduire de belles dames de la cour impériale. Le raffinement, propre à la culture japonaise, est déjà la pierre angulaire de l'aristocratie du Yamato, pendant que Beowulf arrache les bras de géants et trucide du dragon.
Deux visions différentes d'une même époque, qui reflètent parfaitement les divergences culturelles entre l'Extrême-Orient et l'Occident, tout en s'exprimant par le même biais.
Mademoiselle Potiron
Charles Dickens et Wilkie Collins, l'Abîme
Chers Amis du Potager,
Quand on lui dit qu'il est possible de trouver un roman policier réunissant les talents de Charles Dickens et de Wilkie Collins, l'amateur de polar se trouve tout à coup frétillant d'émotion et d'impatience.
Moui. Charlie et Wilkie se sont peut-être un peu pris les pieds dans le tapis.
Une intrigue classique : Walter Wilding, enfant trouvé ayant retrouvé sa mère, puis hérité de sa fortune, apprenant après avoir enterré Maman que Maman n'était pas sa Maman. Rongé par une culpabilité et une honnêteté crasse (à ce stade, c'est plus de la bêtise), le brave Walter veut tout faire pour retrouver le véritable héritier de feue Mère. Et là, pan, c'est lui qui meurt. Exit le personnage principal, après 94 pages.
L'associé de Walter se retrouve donc avec la tâche sympathique de retrouver l'héritier présomptif dont il ne sait rien.
Et là, on oublie tout et on recommence : exit l'angoisse de trouver l'héritier, l'associé préfère se trouver une petite femme.
Récit décousu, s'il en est, avec des ruptures narratives assez déplaisantes. Les décors sont bien plantés, mais l'intrigue est un peu trop tirée par les cheveux pour moi.
Même si cela se lit sans déplaisir, une déception malgré tout.
Mademoiselle Potiron
Quand on lui dit qu'il est possible de trouver un roman policier réunissant les talents de Charles Dickens et de Wilkie Collins, l'amateur de polar se trouve tout à coup frétillant d'émotion et d'impatience.
Moui. Charlie et Wilkie se sont peut-être un peu pris les pieds dans le tapis.
Une intrigue classique : Walter Wilding, enfant trouvé ayant retrouvé sa mère, puis hérité de sa fortune, apprenant après avoir enterré Maman que Maman n'était pas sa Maman. Rongé par une culpabilité et une honnêteté crasse (à ce stade, c'est plus de la bêtise), le brave Walter veut tout faire pour retrouver le véritable héritier de feue Mère. Et là, pan, c'est lui qui meurt. Exit le personnage principal, après 94 pages.
L'associé de Walter se retrouve donc avec la tâche sympathique de retrouver l'héritier présomptif dont il ne sait rien.
Et là, on oublie tout et on recommence : exit l'angoisse de trouver l'héritier, l'associé préfère se trouver une petite femme.
Récit décousu, s'il en est, avec des ruptures narratives assez déplaisantes. Les décors sont bien plantés, mais l'intrigue est un peu trop tirée par les cheveux pour moi.
Même si cela se lit sans déplaisir, une déception malgré tout.
Mademoiselle Potiron
Kentaro Yabuki, Black Cat
Chers Amis du Potager,
Voici un manga sympathique, contant les aventures de Train, tueur à gages au service de Chronos, qui, suite à sa rencontre avec Saya, renonce à tuer pour devenir chasseur de primes. Seulement voilà, Chronos n'est pas spécialement ravi de voir disparaître son meilleur eraser. Et, pour achever de planter le décor, Saya est tuée par un renégat de Chronos, Creed, assistés des apôtres de l'étoile, sorte de 7 mercenaires utilisant leur ki à des fins démoniaques. Train veut donc faire sa fête à Creed (Vengeance !).
Train, pris entre deux feux, s'attache plus ou moins à Sven Volfield, chasseur de prime ingénieux mais près de ses sous, à Eve, genre de petite fille sage et géniale créée à partir de nano-machines, et Rinslet Walker, voleuse sexy.
Et il y a aussi le chat, un matou blanc qui se promène à travers le manga, en une sorte d'avatar de Train. Ben oui, parce que Train "Black Cat" Heartnet, comme le chat, aime dormir (un peu), manger (beaucoup) et boire du lait (passionnément).
Une histoire classique, donc, mais plaisante. Les personnages sont particulièrement drôles (Creed un peu à son corps défendant, d'ailleurs), attachants. Eve, plus particulièrement, est émouvante, tiraillée entre sa condition de machine et ses sentiments humains.
Sinon, ça bastonne bien (parce qu'on le vaut bien), on drague, on fait des blagues. Classique, quoi. Mais j'ai beaucoup aimé.
A noter qu'une animé a été tirée du manga, qui compte vingt volumes, tous disponibles en France.
Mademoiselle Potiron
Voici un manga sympathique, contant les aventures de Train, tueur à gages au service de Chronos, qui, suite à sa rencontre avec Saya, renonce à tuer pour devenir chasseur de primes. Seulement voilà, Chronos n'est pas spécialement ravi de voir disparaître son meilleur eraser. Et, pour achever de planter le décor, Saya est tuée par un renégat de Chronos, Creed, assistés des apôtres de l'étoile, sorte de 7 mercenaires utilisant leur ki à des fins démoniaques. Train veut donc faire sa fête à Creed (Vengeance !).
Train, pris entre deux feux, s'attache plus ou moins à Sven Volfield, chasseur de prime ingénieux mais près de ses sous, à Eve, genre de petite fille sage et géniale créée à partir de nano-machines, et Rinslet Walker, voleuse sexy.
Et il y a aussi le chat, un matou blanc qui se promène à travers le manga, en une sorte d'avatar de Train. Ben oui, parce que Train "Black Cat" Heartnet, comme le chat, aime dormir (un peu), manger (beaucoup) et boire du lait (passionnément).
Une histoire classique, donc, mais plaisante. Les personnages sont particulièrement drôles (Creed un peu à son corps défendant, d'ailleurs), attachants. Eve, plus particulièrement, est émouvante, tiraillée entre sa condition de machine et ses sentiments humains.
Sinon, ça bastonne bien (parce qu'on le vaut bien), on drague, on fait des blagues. Classique, quoi. Mais j'ai beaucoup aimé.
A noter qu'une animé a été tirée du manga, qui compte vingt volumes, tous disponibles en France.
Mademoiselle Potiron
J. K. Rowling, the Tales of Beedle the Bard
Chers Amis du Potager,
On vous avait prévenus : Groseille et Potiron lisent (parfois) dans la langue de Shakespeare. Mais, pour commencer en douceur, les livres pour enfants sont l'idéal. Et JK Rowling est toute désignée pour cela.
Les contes de Beedle le Barde, rendus célèbres par the Tale of the Three Brothers qui figure en bonne place dans le dernier tome des aventures du célèbre sorcier balafré, sont de charmantes histoires, bâties sur le modèle classique des contes de fées que nous connaissons et destinées à enseigner une morale aux jeunes sorciers comme aux petits Muggles.
Car ces histoires sont parfois plus sombres, leurs héroïnes moins godiches que les passives cruches que sont Cendrillon ou la Belle au Bois Dormant, l'humour plus présent.
En définitives, de jolis contes qui mériteraient d'être érigés au rang d'histoires-d'avant-d'aller-dormir.
Miss Pumpkin
On vous avait prévenus : Groseille et Potiron lisent (parfois) dans la langue de Shakespeare. Mais, pour commencer en douceur, les livres pour enfants sont l'idéal. Et JK Rowling est toute désignée pour cela.
Les contes de Beedle le Barde, rendus célèbres par the Tale of the Three Brothers qui figure en bonne place dans le dernier tome des aventures du célèbre sorcier balafré, sont de charmantes histoires, bâties sur le modèle classique des contes de fées que nous connaissons et destinées à enseigner une morale aux jeunes sorciers comme aux petits Muggles.
Car ces histoires sont parfois plus sombres, leurs héroïnes moins godiches que les passives cruches que sont Cendrillon ou la Belle au Bois Dormant, l'humour plus présent.
En définitives, de jolis contes qui mériteraient d'être érigés au rang d'histoires-d'avant-d'aller-dormir.
Miss Pumpkin
Kathy Reichs, Voyage fatal
Chers Amis du Potager,
Kathy Reichs. Faut-il encore la présenter ? Existe-t-il encore des ermites pour ignorer l'existence de Bones ? Au vu du nombre de couinements (copyright Fashion) que peut déclencher l'agent Booth, on en doute.
Bon, là, c'est la version littéraire de l'excellente Temperance Brennan, foin de David Boreanaz, donc.
Notre brave Temperance, qui ne peut rien faire comme tout le monde, trouve le moyen de dénicher un pied sur les lieux d'un crash d'avion, lequel pied n'appartient à aucun des passagers, dont ce ne sont pourtant pas les membres et morceaux de cervelle épaillés dans les Smoky Mountains qui manquent.
Bref, Brennan, c'est la poisse.
S'en suis une enquête pour découvrir à qui a donc pu appartenir le joli petit peton en question (non, pas à Valentine), enquête qui va attirer quelques ennemis à Miss Brennan (sinon, c'est pas drôle). Mais comme Temperance s'adjoint un coéquipier de choc, en la personne de Boyd (non, pas Susan), chow-chow d'une trentaine de kilos, on se doute qu'elle arrivera à ses fins.
L'intrigue est particulièrement bien construite, très prenante, l'écriture agréable, habile à lancer le lecteur sur de fausses pistes (avant les dernières pages, j'avais plein d'hypothèse pour expliquer le mobile, mais j'avais tout faux. Bon, je ne suis pas forcément un génie du crime non plus, ce qui est rassurant... En un sens... Non?).
De quoi passer un excellent moment, donc.
Mademoiselle Potiron
Kathy Reichs. Faut-il encore la présenter ? Existe-t-il encore des ermites pour ignorer l'existence de Bones ? Au vu du nombre de couinements (copyright Fashion) que peut déclencher l'agent Booth, on en doute.
Bon, là, c'est la version littéraire de l'excellente Temperance Brennan, foin de David Boreanaz, donc.
Notre brave Temperance, qui ne peut rien faire comme tout le monde, trouve le moyen de dénicher un pied sur les lieux d'un crash d'avion, lequel pied n'appartient à aucun des passagers, dont ce ne sont pourtant pas les membres et morceaux de cervelle épaillés dans les Smoky Mountains qui manquent.
Bref, Brennan, c'est la poisse.
S'en suis une enquête pour découvrir à qui a donc pu appartenir le joli petit peton en question (non, pas à Valentine), enquête qui va attirer quelques ennemis à Miss Brennan (sinon, c'est pas drôle). Mais comme Temperance s'adjoint un coéquipier de choc, en la personne de Boyd (non, pas Susan), chow-chow d'une trentaine de kilos, on se doute qu'elle arrivera à ses fins.
L'intrigue est particulièrement bien construite, très prenante, l'écriture agréable, habile à lancer le lecteur sur de fausses pistes (avant les dernières pages, j'avais plein d'hypothèse pour expliquer le mobile, mais j'avais tout faux. Bon, je ne suis pas forcément un génie du crime non plus, ce qui est rassurant... En un sens... Non?).
De quoi passer un excellent moment, donc.
Mademoiselle Potiron
Sue Grafton, R comme Ricochet
Chers Amis du Potager,
Oui, je sais, les mauvaises herbes ont eu le temps d'envahir le potager !
Faisant amende honorable, je vous propose de renouer avec les posts en vous penchant sur une valeur sûre : Kinsey Millhone, le retour !
Cette fois, Kinsey est engagée par un vieux monsieur afin de servir de "nounou" à sa fille, jeune et délurée, qui doit sortir de prison, sous le régime de la liberté conditionnelle. Le souci (parce qu'avec Kinsey, il y a forcément un souci), c'est que la belle Reba a fini au trou pour avoir soulagé son patron et ancien amant de quelques milliers de dollars et que le brave homme est soupçonné de blanchir de l'argent.
On devine donc que les retrouvailles vont être... comment dire... sportives.
Comme d'habitude, une bonne intrigue, quoique classique, beaucoup d'humour. J'aime et voilà tout. Kinsey paraît subir en permanence les initiatives de Reba, avec un air disant "mais si, j'te jure, c'est pas moi, c'est elle", même si on devine que le côté transgressif de Reba fait jubiler intérieurement notre détective préférée. Une bonne analyse de la liberté que l'on peut rencontrer dans l'univers carcéral où tout est sous contrôle et où, comme on n'a pas à choisir, on n'a pas à réfléchir et que c'est reposant (même si j'acquiesce, c'est sans doute un peu angélique quand même).
Et une spéciale dédicace aux blogueuses ayant participé aux Harlequinades (copyright Chiffonnnette) : les relations de Kinsey et Cheney sont à hurler. Voir notre détective femme libérée tenir ce genre de discours : "je m'en fiche s'il ne m'appelle pas, je suis in-dé-pen-dan-te !... Mais, bon, là, il n'appelle pas ?... Pourquoi il n'appelle pâââââs ?", c'est désespérant.
Bref, un bon moment.
Mademoiselle Potiron
vendredi 3 septembre 2010
Doggy bag, saison 1, de Philippe Djian
C'était l'été, il faisait chaud … euh là non, je m'emballe, enfin, j'avais envie de lectures plus légères.
Je me suis donc rendue dans ma librairie préférée, vous savez, celle où les vendeurs sont aussi des lecteurs et mettent de petits papiers sur les livres qu'ils ont appréciés.
Et là, mon attention a été attirée par un petit papier orange sur lequel était écrit : « Cette série de livres est construite comme une série télé. Une fois que vous aurez commencé, vous ne pourrez plus vous en passer ».
Puis, j'ai lu le livre ...
Je vous résume le point de départ du livre : après avoir disparu pendant vingt ans, Edith réapparaît dans la vie de Marc et David, deux frères, propriétaires d'un garage de luxe qui s'étaient auparavant déchirés pour son amour.
Le récit est en outre entrecoupé de scènes de sexe qui, à mon sens, ne le servent pas.
Je m'arrête là, juste en vous disant qu'il y a six saisons et que, pour ma part, j'en resterai là.
Groseille
jeudi 2 septembre 2010
Qui a tué Roger Ackroyd ? de Pierre Bayard ou le délire meurtrier d'Hercule Poirot
Hercule Poirot sait ! ... ou peut être pas. En tout cas, voilà le postulat de départ de Pierre Bayard.
Dans son essai, il reprend l'enquête menée, sous la plume d'Agatha Christie, par le petit détective belge pour trouver un coupable alternatif.
Quelques petits indispensables avant de se plonger dans la lecture de Pierre Bayard :
- La lecture du livre d'Agatha Christie, Le meurtre de Roger Ackroyd, car même si l'essai de Pierre Bayard contient un petit résumé de l'enquête ... eh bien, ce n'est qu'un PETIT résumé et vous aurez peut être du mal à vous forger un point de vue,
- Ne pas craindre que le contenu de certaines enquêtes d'Hercule Poirot vous soit dévoilé (ça gâche quand même un peu le plaisir, demandez à Mademoiselle Potiron) ou, encore mieux, les avoir déjà lues !
- Ne pas s'attendre à un livre de "pure" contre enquête au sein duquel l'enquête initiale serait reprise pas à pas, les indices et déclarations des témoins passés au crible et la vérité éclatante. L'essai de Pierre Bayard s'appuie tant sur l'oeuvre d'Agatha Christie que sur la psychanalyse et de longs (un peu trop à mon goût) développements sont consacrés à la notion de délire.
Ces petites précisions apportées, l'essai de Pierre Bayard présente l'immense intérêt de décrypter les codes du roman policier. Ainsi, les principes de Van Dine n'auront plus aucun secret pour vous.
Puis, au fur et à mesure de votre lecture, vous découvrirez la solution alternative proposée par l'auteur qui s'insinue puis convainc, présente Hercule Poirot sous un jour plus sombre et permet de qualifier cet essai de brillant.
Bonne lecture !
Groseille
Dans son essai, il reprend l'enquête menée, sous la plume d'Agatha Christie, par le petit détective belge pour trouver un coupable alternatif.
Quelques petits indispensables avant de se plonger dans la lecture de Pierre Bayard :
- La lecture du livre d'Agatha Christie, Le meurtre de Roger Ackroyd, car même si l'essai de Pierre Bayard contient un petit résumé de l'enquête ... eh bien, ce n'est qu'un PETIT résumé et vous aurez peut être du mal à vous forger un point de vue,
- Ne pas craindre que le contenu de certaines enquêtes d'Hercule Poirot vous soit dévoilé (ça gâche quand même un peu le plaisir, demandez à Mademoiselle Potiron) ou, encore mieux, les avoir déjà lues !
- Ne pas s'attendre à un livre de "pure" contre enquête au sein duquel l'enquête initiale serait reprise pas à pas, les indices et déclarations des témoins passés au crible et la vérité éclatante. L'essai de Pierre Bayard s'appuie tant sur l'oeuvre d'Agatha Christie que sur la psychanalyse et de longs (un peu trop à mon goût) développements sont consacrés à la notion de délire.
Ces petites précisions apportées, l'essai de Pierre Bayard présente l'immense intérêt de décrypter les codes du roman policier. Ainsi, les principes de Van Dine n'auront plus aucun secret pour vous.
Puis, au fur et à mesure de votre lecture, vous découvrirez la solution alternative proposée par l'auteur qui s'insinue puis convainc, présente Hercule Poirot sous un jour plus sombre et permet de qualifier cet essai de brillant.
Bonne lecture !
Groseille
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