Chers Amis du Potager,
Ma Japonaise adorée, connaissant ma passion pour la gente féline, m'a conseillé ce manga, mignon comme tout, ce qui a entraîné l'acquisition immédiate autant qu'impulsive des trois tomes parus de cette délicieuse série.
Chi, une petite chatte âgée de quelques semaines, s'égare dans les rues d'une ville japonaise et se retrouve en pleurs dans le parc. A quelques centimètres de sa truffe, le petit Yohei (environ 4 ans) vient s'étaler de tout son long. Voici donc notre chatonne et le petit garçon, tous deux les larmes aux yeux. Love at first sight.
La petite est aussitôt recueillie, dans l'attente d'être confiée à de bonnes âmes (les parents de Yohei habitent un appartement dans une résidence interdite aux animaux). Et baptisée Chi ("pipi" en japonais) en raison de l'apprentissage de la litière quand Yohei apprend de son côté à utiliser les toilettes.
S'en suit les aventures de Chi, sous forme de petites scènes adorables, où elle découvre le monde, les croquettes, le vétérinaire, échappe à la surveillance de la gardienne, l'autre chat clandestin qui fréquente l'immeuble.
On s'attache très facilement à la petite demoiselle, fort bien croquée par Konami Kanata, mangaka spécialiste du neko, drôle, attachante et dotée d'un fort caractère. Seul bémol : elle est affligée d'un zézaiement des plus désagréable (une liberté dans la traduction?).
Voilà. C'est vite dévoré, mais on passe un fort bon moment. D'autant que c'est un des rares mangas en couleur. Petit avantage pour les réfractaires au manga : Chi est publiée dans le sens de lecture français.
La régression, ça a du bon.
Mademoiselle Potion
Chi, une vie de chat (Chi's sweet home), par Konami Kanata, Glénat Kids, 160 pages environ par volume (3 volumes parus à ce jour), 10,55 euros.
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