Bon, comme l'excellent Pierre Bayard avait vendu la mèche, ce roman m'a un peu ennuyée. Un comble. Parce que dans mon potager, Agatha rime avec joie (oui, je sais, la rime n'est pas terrible, mais je ne suis pas Victor Hugo et elle reflète bien mon admiration pour la Grande Dame).
Il faut dire que le cadavre n'apparaît qu'à la page 180 sur 251.Comprenez donc que j'ai pu ronger mon frein. mais une fois le cadavre en position, c'est bien plus rigolo... Enfin, plus rythmé, quoi.
Comment ça, on ne sait toujours pas de quoi ça parle ? Alors voilà le 4e de couv', parce que je ne veux pas me faire accuser de spoiler :
Le "Champ du gitan"... Michael avait tout de suite aimé la beauté sauvage de cette propriété. C'était décidé : sur les ruines de l'ancien manoir, il construirait sa maison. Une maison de rêve, bien entendu. Et il s'y retirerait loin de tout, avec Ellie. Mais le "Champ du gitan" avait mauvaise réputation et la lande était maudite. On racontait que des Romanichels y avaient jeté un mauvais sort, que d'étranges accidents s'y produisaient... Pourtant Michael n'était pas superstitieux, lui. Les menaces de la vieille bohémienne ne lui faisaient pas peur. Personne ne croit plus à ces choses-là, de nos jours...Vous voici au parfum. L'élucidation de l'énigme proprement dite est peut-être moins importante que le "dénichage" des indices semés tout au long du roman, une fois que l'on connaît la solution, annonciateurs du meurtre. C'est une approche de lecture différente, où chaque mot est décortiqué, mais qui peut avoir son charme.
En bref, une seule suggestion : faites-vous une idée par vous-même, le roman n'est pas long et du temps passé avec Agatha n'est jamais du temps perdu.
Et si vous vous demandez en quoi Pierre Bayard vend la mèche, cette chère Madame Groseille devrait vous en entretenir prochainement.
Mademoiselle Potiron
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